Elans du corps ou timidité, les sourires complices, la théâtralité dans ses excès ou son intelligence…
AVA signifie « vivre »
AVA,c’est Ava Gardner évidemment, la sensualité incarnée,« The World’s Most Beautiful Animal », mais aussi l’ambiguïté fragile de la « Comtesse aux pieds nus »,la fascination empoisonnée de «Pandora (and the Flying Dutchman) »,et c’est avant tout un beau phoneme issu du prénom hébraïque H’wwah qui signifie « vivre ».
AVA de ppfff devrait se passer de mots. L’écouter suffit. Son succès rapide en atteste.
Souvent, nous lisons qu’un appareil ou un système installe les musiciens dans votre pièce d’écoute. Une exigence qui ne suffit pas et induit une relation faussée.
AVA vous transpose dans le lieu où la musique se fait. Elle est alors un spectacle intégral car vous la « voyez », la « vivez ».
Les élans du corps ou la timidité, la superbe ou l’intériorité, les sourires complices, la théâtralité dans ses excès ou son intelligence, la désinvolture des uns et la tension nerveuse des autres, la prosodie et les expressions dans leurs diversités humaines et leurs contradictions, vous les ressentez, les partagez, les vivez en direct, et si la musique choisie n’est faite que d’artifices, ce sont les vibrations électriques des sons dans les machines, échantillonneurs, synthés ou autre générateurs sonores que vous percevez.
Mais prenez garde. Si AVA sait à la fois honorer la fragile vocalité et le grand spectacle puissant, elle sait aussi être impitoyable, par exemple si vous ne la nourrissez pas décemment : on ne satisfait pas indéfiniment AVA Gardner en lui offrant du mousseux et des œufs de lump, même avec beaucoup d’amour… Ou Si l’artiste est un imposteur :
AVA ne pardonnera pas l’approximation, ne cherchera pas à flatter la médiocrité ou la duperie.
La vocation d’AVA, réussir l’impensable
Seules l’étude acoustiqueet les nécessités techniques ont guidé le crayon.
La vocation d’AVA est de réussir l’impensable pari de couvrir une plage dynamique et tonale de peu d’équivalent dans un encombrement raisonnable.
Elle est la preuve que la vérité ne passe pas par un procédé unique : grande sœur d’ADA, elle ne s’inscrit pas dans la même formule technique parce qu’il ne suffit pas de rendre plus grande ou plus grosse une vérité architecturale pour obtenir plus de qualités musicales. Le seul point commun dans la recherche entre les deux demoiselles : faire disparaître la liaison problématique entre différents transducteurs.
Ajoutons que nous n’avons pas voulu concéder inutilement à l’esthétique pour contenir la proposition commerciale. Aussi AVA refuse-t-elle les simagrées technologiques pour une stylique simple et avenante. La sensualité prévaut sur la plastique.
Cette fois encore, l’étude acoustique et les nécessités techniques ont guidé le crayon, mais la charge a été pensée pour une efficacité acoustique phénoménale dans le bas du spectre sans recourir à la facilité d’un volume impossible. L’acrobatie d’une enceinte compacte délivrant l’énergie (en mieux) d’un meuble de la taille d’un building a été rendu possible par le choix de composants d’exception et d’une expertise remontant à de nombreuses années dans l’art du contrôle du débattement des équipages mobiles desdits transducteurs.
Sublimer AVA exige un compagnon au grand cœur, qui saura par son éclat, sa verve, sa tonicité et son énergie vitale, révéler les charmes les plus secrets de sa muse. Là encore, la puissance musculeuse est moins parlante que le cœur vaillant et la vigueur.